Alors que le Processus de Kimberley (PK) arrive au terme d’un nouveau cycle de réforme, les États participants peinent toujours à s’accorder sur une nouvelle définition des « diamants de conflit ».
Dans le contexte actuel, marqué par une crise sans précédent dans le secteur des diamants naturels et des défis persistants en matière de gouvernance, le PK doit assumer ses responsabilités et évaluer honnêtement les problèmes créés par sa définition actuelle et obsolète des diamants de conflit.
En tant que l’un des trois piliers du PK, la Coalition de la Société Civile invite les États participants à rejeter les changements superficiels et à adopter une définition des « diamants de conflit » qui couvre les diamants liés à des violences généralisées ou systématiques et à de graves violations des droits humains, qu’elles soient commises par des groupes rebelles, des criminels, des terroristes, des forces de sécurité privées ou publiques, ou des autorités étatiques.
Dans cette vidéo, les membres de la Coalition de la Société Civile du PK partagent leurs points de vue et leurs expériences, chacun soulignant les aspects de l’exploitation diamantifère dans leur pays que le PK ne traite pas actuellement.
Une vidéo produite par © Mara Bragaglia.
