Les diamants, une fois sertis dans des bijoux, sont commercialisés comme symboles d’amour, de beauté et d’engagement. Il s’agit de la dernière étape d’un long parcours souvent peu étincelant, comme en attestent les témoignages de Progress, Ibrahim et Héritier dans cette vidéo. Ces derniers ont eu le courage de partager leurs histoires, qui sont malheureusement loin d’être uniques. Des dizaines de milliers de personnes vivant dans les zones d’extraction de diamants, à travers le monde, continuent d’endurer des conflits aujourd’hui. Pour eux, les diamants ne représentent pas l’amour ; ils symbolisent le préjudice causé à leur vie, leurs moyens de subsistance et leur environnement.
Il y a 20 ans, le Processus de Kimberley a été créé pour mettre un terme au flux de diamants de conflits. Pour des personnes comme Progress, Ibrahim et Héritier, cependant, le Processus de Kimberley n’est pas pertinent et n’offre aucune perspective d’amélioration. Le Processus de Kimberley ne fait rien pour traiter ou même reconnaître les préjudices et les abus auxquels les communautés sont confrontées. Plutôt que de rendre ce processus pertinent à travers une mise à jour et un engagement réel, de nombreux acteurs de l’industrie et des gouvernements ont passé les deux dernières décennies à regarder ailleurs.
Les dommages causés aux communautés et les violations des droits de l’Homme font perdre aux diamants leur éclat. Si nous voulons que ces pierres précieuses soient des symboles d’amour légitimes, il est nécessaire de s’attaquer à ces problèmes. Il est temps de parler des diamants.
Le parcours d’un diamant de la mine à la bague
La mine, où le voyage commence, et la bijouterie, où les diamants sont achetés par les consommateurs, sont les extrémités d’une chaîne d’approvisionnement complexe. La distance entre la mine et la bijouterie est considérable, tant physiquement que mentalement. Les communautés vivant dans les zones d’extraction des diamants ne savent que peu de choses sur la manière dont les diamants, qui ont un impact si important sur leur vie, sont commercialisés et achetés. De même, ceux qui vendent les diamants en savent trop peu sur leur provenance ou les circonstances dans lesquelles ils ont été extraits. Une première étape décisive consiste à combler ce manque d’information et à créer de véritables connections entre les communautés à l’origine de ces diamants et celles qui les vendent.
Aidez-nous à combler le manque des connaissances dès aujourd’hui: partagez la vidéo et participez à la discussion.
Le 16 mars, nous réunirons les deux extrémités de la chaîne d’approvisionnement du diamant dans le cadre d’un premier événement virtuel visant à mettre en lumière l’expérience des communautés vivant dans les zones d’extraction de diamants auprès de membres de l’industrie de la joaillerie.
Individuellement, les communautés minières et les détaillants ne peuvent avoir que peu d’influence sur l’industrie et les acteurs gouvernementaux qui ont établi les règles du jeu apparemment inflexibles. Mais comme le dit le proverbe africain : “Si vous voulez aller vite, allez-y seul”. Si vous voulez aller loin, allez-y ensemble”.
Réunissons-nous le 16 mars pour développer une nouvelle voix unifiée dans la discussion sur l’approvisionnement responsable en diamants.
Si vous avez déjà des questions ou des commentaires pour alimenter les prochaines réunions virtuelles, vous pouvez les partager ici :
? Il y a 20 ans, le #ProcessusdeKimberley a été créé pour stopper le flux de diamants de conflits. Pourtant, l’extraction des diamants continue de porter préjudice à la vie et aux moyens de subsistance des communautés affectées. #IlestTempsdeParlerdesDiamants ? pic.twitter.com/y3FZq98jEE
— KP_CivilSocietyCoalition (@KPCivilSociety1) February 12, 2021
??? On #ValentinesDay #diamonds should represent love, but for many communities who live where diamonds are mined, they represent harm to life and livelihood. Watch our video and share if you care! ? https://t.co/DggflrocLQ pic.twitter.com/lVZmfaTIea
— KP_CivilSocietyCoalition (@KPCivilSociety1) February 12, 2021