Juin 2020
Le secteur du diamant a été durement touché par la pandémie de coronavirus. La désolation se fait sentir tout au long de la chaîne d’approvisionnement, notamment dans divers pays africains qui dépendent de ce précieux minéral pour leur développement socio-économique. Pour freiner la propagation du Covid-19, les pays ont annoncé des mesures de grande envergure. Les frontières ont été fermées sur tout le continent pour les voyages avec une circulation des marchandises, au mieux, retardée. Les mouvements interurbains ont été interdits dans la plupart des pays. Des mesures de fermeture ont été imposées, allant de l’arrêt complet à diverses restrictions de circulation pour les personnes et d’activité pour les entreprises. L’industrie minière, en tant qu’industrie essentielle à la mobilisation des ressources nationales, a été majoritairement exemptée des réglementations de confinement, bien qu’elle ait fait l’objet de mesures sanitaires et d’éloignement spécifiques.
Alors que l’impact du Covid-19 sur les entreprises intermédiaires et en aval a été assez bien documenté, on en sait beaucoup moins sur la manière dont la pandémie a affecté les communautés africaines concernées par l’extraction des diamants. Dans cette optique, la Coalition de la Société Civile du Processus de Kimberley (KPCSC) a évalué la situation au niveau de diverses communautés pendant les mesures de confinement liées au Covid-19. Le présent rapport expose les principales conclusions de cette évaluation dans sept pays africains : Zimbabwe, Guinée, Cameroun, Sierra Leone, Lesotho, Côte d’Ivoire et République démocratique du Congo (RDC).
La Coalition de la Société Civile organisera un webinar le 6 juillet à 16h, heure d’Afrique centrale (CAT), afin de débattre sur les conclusions de ce rapport et d’explorer ce qui peut être fait pour relever les défis posés par la pandémie. Plus d’informations à venir.