” Nous avons pris l’habitude d’être déçus par l’absence de progrès dans les discussions apparemment interminables sur la mise à jour de la définition des diamants de guerre du PK. Nous connaissons maintenant par cœur les arguments et les excuses de chacun. Ce fut un nouveau record de cas où les discussions ont dû être arrêtées prématurément parce que ceux qui s’opposaient au dialogue refusaient de bouger d’un pouce. Cela laisse peu d’espoir quant aux efforts futurs pour que le PK rattrape la réalité, pour laquelle la définition des diamants de la guerre n’est que l’une des nombreuses faiblesses qui nécessitent une réforme sérieuse.
La déclaration sur les Principes pour un Approvisionnement Responsable en Diamants constitue une petite lueur d’espoir. Même s’il a été triste de voir les participants atténuer le langage de ce document non contraignant et chercher à obtenir des assurances permanentes qu’ils ne seraient en aucun cas obligés de prendre des mesures pour le mettre en œuvre. Pour le CSC du PK, ce document ne peut être qu’une première étape, et nous espérons que la présidence du Botswana en 2022 marquera le début d’une trajectoire sur la manière dont le PK peut transformer ces mots en action, en coopération avec d’autres initiatives internationales telles que l’OCDE, le Forum intergouvernemental sur l’exploitation minière, l’IRMA et les Nations Unies.“
“La situation en République centrafricaine (RCA) continue de nous préoccuper, en particulier les souffrances de la population locale, l’implication de groupes armés, de mercenaires et d’éléments criminels dans l’extraction et le commerce illégaux de diamants, et la contrebande généralisée qui permet à ces diamants de faire l’objet d’un commerce international, souvent avec des certificats d’origine mixte du PK. (…) Nous espérons que, lorsque les conditions le permettront, une mission d’examen du PK pourra être envoyée. (…) Toutefois, une telle visite ponctuelle n’a de sens que si elle peut être informée de manière adéquate de l’évolution des conditions sur le terrain. À cet égard, il sera essentiel de s’assurer que la surveillance en cours, en particulier par le groupe d’experts de l’ONU et la société civile, puisse avoir lieu sans aucune limitation.” – Shamiso Mtisi au nom du CSC du PK.
Le vendredi 12 novembre 2021, pour la première fois, les observateurs de la société civile et de l’industrie n’ont pas eu le temps de prononcer leurs remarques de clôture habituelles lors de la réunion plénière de 2021. Vous pouvez toujours lire nos remarques ici :