Kimberley Process Civil Society Coalition

La CSKP se réunit à Abidjan pour planifier la suite des travaux visant à améliorer la gouvernance des diamants

Début février 2022, la Coalition de la Société Civile du Processus de Kimberley (KP CSC) s’est réunie à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour sa réunion de planification annuelle. La réunion de cinq jours a été organisée par le nouveau coordinateur de la KP CSC, le Dr Michel Yoboue, et son organisation, le GRPIE. La réunion physique a eu lieu après deux années de réunions virtuelles en raison des restrictions imposées par le Covid19.

L’objectif de la réunion était de partager les expériences et d’apprendre des succès, des défis et des opportunités que chaque membre a rencontré en travaillant sur la protection des droits des communautés vivant à proximité des mines de diamants au Botswana, au Zimbabwe, au Lesotho, en République démocratique du Congo, au Cameroun, en République centrafricaine, en Sierra Leone, au Liberia, en Guinée, en Côte d’Ivoire, et au niveau international.

La Coalition a fait le point sur l’avancement de ses travaux en faveur d’une gouvernance plus responsable des diamants et a cherché des perspectives et des conseils extérieurs en discutant avec diverses parties prenantes, notamment des ONG internationales (Human Rights Watch, The Sentry, Impact and Tax Justice Network Africa) et Christina T Miller Sustainable Jewelry Consulting.

Sur la base des discussions internes et avec les parties prenantes invitées, la Coalition a élaboré une stratégie portant sur le renforcer de la combinaison unique du travail communautaire sur le terrain et l’engagement politique international sur l’approvisionnement responsable en minéraux. Pour les deux années à venir, les membres de la CSC KP ont convenu d’organiser et de coordonner leur travail au niveau national, régional et international autour de trois grands thèmes prioritaires :

  • Identifier les bonnes et mauvaises pratiques liées à la transparence, à la responsabilité et à la redistribution des bénéfices aux communautés qui accueillent des activités d’extraction de diamants ;
  • Documenter et atténuer la dégradation de l’environnement et la pollution causée par l’exploitation minière industrielle et artisanale des diamants ;
  • La monitoring au niveau local des violations des droits de l’Homme et de la violence liées à l’extraction et à la contrebande de diamants.

Un autre point important de la réunion était la gouvernance interne de la Coalition. Jaff Bamenjo du RELUFA au Cameroun a été élu comme nouveau vice-coordinateur. La coalition a également convenu de trois nouveaux responsables régionaux pour coordonner son travail en Afrique australe, centrale et occidentale, d’un responsable de la communication, ainsi que des responsabilités en matière de suivi des différents groupes de travail techniques du Système de Certification du Processus de Kimberley.

Au total, 15 organisations de 11 pays ont participé à la réunion. Parmi elles, le nouveau membre de la Coalition, la République centrafricaine, et deux organisations qui envisagent un engagement plus étroit, à savoir Botswana Watch et Women on Mining and Extractives (WOME) de Sierra Leone.

Bertin Daouda Ya, secrétaire permanent de la représentation du Processus de Kimberley en Côte d’Ivoire, et M. Angui Assouakon, représentant de l’Union du fleuve Mano, ont tous deux prononcé un discours d’ouverture.

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